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Étude de cas
Mélissa
La mère de Mélissa a reçu un diagnostic de dysphagie à l’âge de 62 ans. Grâce à son soutien et à son humour, Mélissa apporte de la joie aux journées de sa mère, permettant à celle-ci de continuer de profiter des repas en famille.
À l’âge de 40 ans, je suis devenue aidante pour ma mère lorsqu’elle a reçu un diagnostic de dysphagie en raison d’un cancer.
Je n’avais aucune idée de ce qui se passait ou de la raison pour laquelle ma mère n’était plus en mesure de manger comme elle le faisait avant son diagnostic de dysphagie. Les repas, jusqu’alors des moments agréables en famille, sont devenus une situation stressante : ma mère avait constamment de la difficulté.
Elle était bouleversée par son diagnostic. Je savais que je devais l’aider à traverser cette maladie. J’ai décidé de devenir son aidante et de lui offrir mon soutien durant ce parcours, et j’ai fait de mon mieux pour combler mes lacunes sur la dysphagie. Notre médecin de famille a été incroyable. Il nous a fourni beaucoup de ressources et d’informations. Nous n’avons jamais eu l’impression de manquer de soutien.
J’étais soulagée de savoir comment lui donner mon appui, mais je ne réalisais pas à quel point tout cela aurait une incidence sur notre vie quotidienne.
S’alimenter lorsqu’on est atteint de dysphagie
La dysphagie de ma mère affecte principalement sa capacité à manger des aliments habituels et à boire des liquides légers. J’ai donc dû adapter ses repas. L’un de ses repas préférés est le pâté chinois à la viande hachée, mais j’essaie toujours d’ajouter un peu de variété dans son alimentation; personne ne veut manger le même repas chaque jour!
Ma mère et moi avons fait face à quelques défis depuis son diagnostic, dont son sentiment de dépendance à mon égard pour la préparation de ses aliments et de ses boissons. J’essaie toujours de la faire sourire en lui disant de faire semblant qu’elle est en vacances dans une petite auberge où elle peut choisir la nourriture et les boissons qu’elle veut pour le lendemain, mais sans avoir à payer de facture. Nous trouvons qu’ajouter une touche d’humour dans notre journée l’aide à se sentir mieux face à son diagnostic.
Sensibiliser les gens
Je crois que la sensibilisation à la dysphagie est déficiente, mais plus nous abordons le sujet, plus il sera accepté.
Ma mère veut toujours aller dans les restaurants, et je ne laisse pas son diagnostic l’arrêter. Elle apporte ses propres boissons frappées lorsque nous allons manger, mais ce n’est pas tout le monde qui se sent à l’aise de le faire.
Cependant, avec plus de sensibilisation et de soutien, nous pourrons arriver à vivre dans une société qui comprend que l’alimentation et les habitudes alimentaires de chacun ne sont pas toutes les mêmes.
Alors, apprenez-en plus sur la dysphagie et n’ayez pas peur d’en parler. De cette façon, d’autres personnes comme ma mère, et qui sait, l’un de vos proches, se sentiront moins découragés en recevant un diagnostic de dysphagie.
Après avoir pris soin de ma mère, j’ai réalisé qu’avec la dysphagie, chaque jour est différent. Votre proche peut être en mesure de manger quelque chose un jour qu’il ne pourra pas manger le lendemain.
C’est une question d’adaptation et de patience : après tout, demain est un autre jour.